OBSERVATOIRE  FRANCAIS DES MEDECINES DOUCES.

Avril 2023

l'observatoire Français des Médecines douces en collaboration  avec la plate forme Médoucine.com, ont dilligenté un sondage sur le thème de la vision des médecines douces par les médecins généraliste.

100 médecins généralistes interrogés du 15 au 25 mars 2023,  Interrogés on line.

92% des médecins généralistes interrogés ont déjà recommandé des pratiques complémentaires à leurs patients.

 

Pratiques complémentaires recommandées et motifs

Les principaux motifs de recommandation sont les besoins en soutien psychologique, la gestion du stress, l’amélioration de la qualité de vie du patient, soulager ses douleurs physiques ou encore améliorer la qualité de son sommeil. Les pratiques les plus recommandées sont ainsi les psychothérapies, l’ostéopathie, l’hypnose, l’acupuncture ou encore la sophrologie.

 

Pratiques recommandées*

Motifs*

Psychothérapies Ostéopathie Hypnose Acupuncture Sophrologie Massage

Thérapies brèves (EMDR, PNL) Auriculothérapie Réflexologie Naturopathie

Energétique traditionnelle chinoiseShiatsu Autre 

Pour un soutien psychologique

Pour aider votre patient à mieux gérer son stress ou ses émotions Pour améliorer sa qualité de vie et son mieux-être

Pour soulager des douleurs physiques

Pour améliorer la qualité du sommeil

Pour essayer de diminuer la prescription de médicaments

Pour aider votre patient à

améliorer son terrain…

Pour augmenter les chances de guérison

Pour soulager des effets secondaires de traitements

En prévention.

Quels enseignement pouvons nous tirer de cette enquête.

1- Les médecins généralistes sont conscients des bienfaits

des médecines douces

Plus de 8 médecins sur 10 estiment que les pratiques complémentaires sont des compléments à la médecine (83%), des approches intéressantes pour prendre soin de soi (82%), un bon moyen de devenir acteur de sa santé (80%) et se sentent ainsi prêts à recommander ces pratiques (82%).

47% des médecins interrogés ont déjà expérimenté pour eux-mêmes une pratique complémentaire; 1/3 (35%) sont même formés en pratiques complémentaires ou envisagent de le faire. Ils se dirigent en priorité vers l’hypnose, l’acupuncture et les thérapies brèves.

2- Pratiques complémentaires et médecines douces : un cercle vertueux

92% des médecins ont déjà recommandé une pratique complémentaire à leurs patients ; 7 sur 10 déclarent même le faire assez souvent.

En miroir, 7 médecins sur 10 (71%) estiment que des patients sont revenus à un suivi médical régulier suite à l’intervention d’un praticien en pratique complémentaire (pour 22%, cela se produirait même fréquemment).

3- Vers la médecine intégrative

Plus de 8 médecins sur 10 (81%) jugent la médecine intégrative pertinente. Pour 86%, médecine conventionnelle et pratiques complémentaires doivent mieux collaborer, dans l’intérêt du patient.

7 médecins sur 10 pensent que les pratiques complémentaires devraient être mieux intégrées aux parcours de soin.

4-  Des pratiques qui devraient être remboursées par la sécurité sociale.

60% estiment que les pratiques complémentaires devraient être remboursées

par la sécurité sociale.

Les psychothérapies en tête (55% pensent qu’elles devraient être remboursées), mais également l’hypnose et l’ostéopathie (37%), l’acupuncture (33%) ou encore les thérapies brèves (30%) en particulier.

5-  Les médecins en faveur d’un meilleur cadre réglementaire

Les médecins apprécieraient un meilleur cadre réglementaire pour prévenir et limiter les dérives (93%).

Il est pour eux particulièrement important que les praticiens soient transparents sur leur formation et leur expérience et 8 médecins sur 10 estiment qu’il est difficile de trouver un praticien fiable avec un bon niveau de formation.

49% pensent que ces pratiques abritent des praticiens malintentionnés.

6- Une réelle opportunité pour Médoucine.

80% estiment qu’un annuaire de praticiens recommandés par des professionnels et leurs clients, aux formations vérifiées, pourrait les aider à orienter leurs patients.

Les médecins manquent globalement de réassurance envers le secteur, ce que pourrait leur apporter le réseau Médoucine

 

En conclusion, cette enquête démontre une volonté de la médecine généraliste d'utiliser les techniques de médecines douces en synergie pour une meilleure santé, un mieux-être des personnes confrontées à des problématiques sanitaires.

 

 

Source: Médoucine.com et le cabinet Quintessens avril 2023