Gérard Audibert
Hypnopthérapeute Clinique thérapeutique et Maître reiki à Léran

Qu'est-ce l'Hypnose


Malgré le succès qu’elle a connu à ce jour, l’hypnose reste une véritable énigme. Si pour un grand nombre de personnes, elle ne sert qu’à faire des tours de magie, pour certains spécialistes, elle constitue une méthode thérapeutique redoutable.

En effet, l’hypnose peut être utilisée pour atténuer une douleur physique ou psychique ou encore vaincre une phobie. Elle est même considérée comme un moyen de développement personnel puisqu’elle sert à retrouver la confiance en soi ainsi que la paix intérieure.

Mais, comment l’hypnose agit-elle sur notre cerveau ? Est-elle dangereuse ? Lisez cet article pour découvrir les effets de l’hypnose sur le cerveau.

Qu’est-ce que l’hypnose ?

Le mot « hypnose » provient du mot grec « húpnos » qui désigne le dieu du sommeil.

Mais l’hypnose ne signifie pas s’endormir ; l’individu est plutôt plongé dans un état entre la veille et le sommeil. Il éprouve une sensation de bien-être, mais il reste conscient.

Saviez-vous que vous expérimentez cet état tous les jours ? C’est lorsque vous lisez un livre qui vous transporte ailleurs, ou que vous êtes au volant d’une voiture et que vous roulez à vitesse constante.

 

Cet état de relaxation permet d’atteindre l’inconscient plus facilement pour l’inciter à se défaire de ses pensées négatives et à les remplacer par des pensées positives qui correspondent à ses besoins.

 

Cette opération se fait à l’aide des suggestions que l’hypnothérapeute adresse au sujet, et c’est pour cela qu’il est important que la personne hypnotisée reste consciente pour recevoir ces suggestions.

 

Aujourd’hui, grâce à l’imagerie cérébrale, des chercheurs ont pu faire une étude sur l’hypnose pour résoudre une partie de l’énigme et cette étude a montré que les effets de l’hypnose sur le cerveau ne sont pas uniquement subjectifs, il s’agit d’un vrai phénomène neurobiologique qu’on peut observer.

 

Alors, que se passe-t-il dans le cerveau d’une personne en état d’hypnose ? Voici l’explication détaillée.

 

L’hypnose modifie l’activité de notre cerveau

La comparaison des images d’un cerveau sous hypnose prises à différentes phases de l’hypnose a permis aux chercheurs de détecter plusieurs régions cérébrales affectées.

L’hypnose agit sur ces zones en ralentissant ou en augmentant l’activité des neurones, ce qui prouve que le cerveau se modifie réellement lorsqu’il est hypnotisé. Voici les effets de l’hypnose sur le cerveau.

 

Une baisse de l’activité du cortex

Le premier effet constaté chez les personnes hypnotisées est la baisse d’activité dans une région du cerveau qu’on appelle le cortex cingulaire antérieur dorsal.

 

Sous hypnose, les échanges neuronaux diminuent dans cette zone, ce qui transporte le sujet dans un état de relaxation profonde ; il se déconnecte de l’environnement extérieur et se focalise davantage sur son inconscient.

 

Pourtant, même si la personne hypnotisée ne s’intéresse plus aux stimulus extérieurs, son cerveau reste toujours actif, ce qui permet à l’hypnothérapeute de donner des suggestions pour transformer les perceptions du sujet selon le résultat désiré.

 

Une augmentation des connexions dans certaines zones du cerveau

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’activité du cerveau lorsqu’on est hypnotisé est loin d’être freinée.

 

Au contraire, dans certaines zones, les neurones augmentent leur activité. En fait, ces parties du cerveau sont impliquées dans la concentration, la résolution des problèmes et la prise de décision. Ainsi, lorsqu’on est sous hypnose, on est absorbé par ce qui se passe à l’intérieur et on perd tout contact avec l’extérieur.

 

Les autres zones affectées sont plutôt responsables de la régulation des symptômes somatiques, c’est-à-dire, elles permettent de séparer les idées des sensations corporelles que l’on peut éprouver quand on pense à quelque chose.

 

Ainsi, l’individu sous hypnose est en mesure d’imaginer une situation stressante sans ressentir les symptômes désagréables causés par le stress. Et, c’est à ce moment-là que le thérapeute peut intervenir pour aider le patient à ressentir quelque chose de positif au lieu de stresser.

 

Une diminution des connexions entre d’autres régions cérébrales

Comme nous venons de le dire, grâce aux effets surprenants de l’hypnose sur le cerveau, quand on est hypnotisé, on est capable de voir nos problèmes sous un autre angle, ceci est favorisé par la modification de l’activité dans une zone responsable de la conscience de soi.

 

Dans un état d’hypnose, les connexions entre cette région et les autres zones du cerveau sont réduites, ce qui se traduit par une dissociation entre les actions de la personne hypnotisée et la conscience qu’elle a lors de ces actions. Cette modification explique le fait que la personne se laisse suivre les instructions du thérapeute sans aucune résistance.

 

C’est grâce à cela que le spécialiste aura le pouvoir de guider son patient vers la bonne direction, lui permettant de voir ses soucis d’une autre façon et d’y réagir différemment en remplaçant ses idées négatives qui sont ancrées dans son inconscient par quelque chose de positif.

 

Ainsi, les effets de l’hypnose sur le cerveau montrent tous les bienfaits de cette technique et son rôle dans la thérapie, aussi bien sur le plan physique que psychique.

 

Contrairement aux idées reçues, l’hypnose ne signifie pas perdre le contrôle, elle vous permet à l’inverse de reprogrammer votre cerveau pour contrôler vos pensées, votre corps ainsi que vos réactions face à des situations stressantes.  

 

Les effets de l’hypnose sur le cerveau sont-ils durables ?

Tout au long de votre vie, votre cerveau accumule des informations qui seront ancrées dans votre inconscient sous forme de schémas qui vont contrôler vos perceptions, vos émotions et vos comportements.

 

Modifier ces schémas est difficile à faire par les autres méthodes. Ce qui explique la difficulté que vous rencontrez lorsque vous essayez de vous débarrasser d’une mauvaise habitude comme la consommation du tabac.

 

Mais, avec l’hypnose, la modification paraît naturelle puisqu’elle se fait dans l’inconscient, les résultats sont donc beaucoup plus rapides.

 

En fait, la plupart des gens atteignent leur objectif au bout de quelques séances. Pour un résultat durable, il faut compter une dizaine de séances selon les besoins.

 

L’hypnose thérapeutique : comment ça marche ?

Comme vous l’avez constaté, les effets de l’hypnose sur le cerveau permettent d’affronter des problèmes et d’adopter de nouveaux comportements qui correspondent mieux à vos objectifs.

 

Cette technique est donc de plus en plus utilisée en psychothérapie pour lutter contre les douleurs physiques et psychiques, vaincre le stress et les phobies, ou encore se libérer d’une mauvaise habitude.

 

L’hypnose pour atténuer la douleur

Des études ont prouvé que durant l’état d’hypnose, le cerveau produit de plus en plus d’endorphines qui sont connus pour leurs vertus antalgiques, anxiolytiques et relaxantes, ce qui soulage la douleur naturellement.

 

L’hypnose permet donc de diminuer la consommation de médicaments en cas de douleurs comme les migraines et les maux de ventre. Elle peut même servir à faciliter la grossesse et l’accouchement puisqu’elle réduit l’anxiété et la dépression associées à cette période. Donc n’hésitez pas à essayer cette technique pour vous débarrasser des médicaments !

 

L’hypnose pour lutter contre le stress

Si vous souffrez de stress, sachez que l’hypnose vous sera très utile ! Cette approche qui vise à reprogrammer l’inconscient, permet de repérer les facteurs qui sont à l’origine de votre stress afin de les attaquer et de changer votre comportement face à eux.

 

En effet, avec peu d’efforts, l’hypnose vous aidera à affronter et de surpasser n’importe quelle situation stressante, en modifiant seulement les idées ancrées dans votre inconscient.

 

De plus, les effets de l’hypnose sur le cerveau sont durables, ce qui vous permettra de rester zen en toutes circonstances.

 

L’hypnose pour changer une mauvaise habitude

L’un des bienfaits majeurs de l’hypnose c’est qu’elle agit sur les dépendances psychologiques qui sont la plupart du temps mauvaises pour la santé psychique ou physique.

 

De nos jours, l’hypnose est utilisée pour se libérer de ces dépendances en remplaçant les anciennes idées par des pensées plus correctes. En fait, l’approche est la même, seules les suggestions adressées à l’inconscient changent en fonction du résultat que l’on souhaite obtenir.

 

Par exemple, si vous voulez arrêter de fumer, votre hypnothérapeute va tenter d’associer le tabac à des sensations désagréables comme les nausées. Ainsi, lorsque vous penserez aux cigarettes, vous aurez cette sensation de nausées qui vous empêchera de fumer.

 

Cette astuce marche également si vous souhaitez perdre du poids grâce à des suggestions qui vous inciteront à changer vos habitudes alimentaires.

 

Les effets de l’hypnose sur le cerveau sont-ils dangereux ?

Ne vous inquiétez pas, les effets de l’hypnose sur le cerveau ne présentent aucun danger, car le cerveau possède des mécanismes de sécurité qui vous empêchent de faire quelque chose contre votre gré.

 

Par contre, si l’hypnose est pratiquée par une personne mal formée ou qui a de mauvaises intentions, vous pourrez éprouver un malaise passager. Donc, assurez-vous de choisir un hypnothérapeute sérieux pour que votre séance d’hypnose soit réussie.

 

Dans le cas où vous pratiquez l’autohypnose, évitez de le faire dans des situations qui demandent toute votre attention. Par exemple, si vous êtes au volant ou bien si vous gardez un enfant, puisque vous risquez de vous endormir.

 

Par ailleurs, les effets de l’hypnose sur le cerveau sont très bénéfiques que son champ d’application est devenu très vaste.

 

Mais, cette technique ne peut pas remplacer une consultation médicale. Si vous avez des troubles physiques ou psychologiques, il vaut mieux consulter d’abord un professionnel qui déterminera alors le traitement approprié, qui pourra bien inclure l’hypnose.Qm

 

La communication est essentielle à votre santé. Les neurotransmetteurs effectuent ce travail en transmettant les directives d’une cellule cérébrale à une autre et en faisant circuler l’information dans l’ensemble du cerveau et de l’organisme.

 

Le processus commence à l’endroit où ces messagers chimiques sont stockés : dans de minuscules compartiments aux extrémités des neurones qu’on appelle les vésicules synaptiques. Les neurotransmetteurs y restent jusqu’à ce que votre cerveau en ait besoin pour transmettre un message.

 

Quand un neurone émet une commande (on dit qu’il déclenche un potentiel d’action) les neurotransmetteurs passent à l’action. Ces potentiels d’action font temporairement passer les neurones à un état énergétique supérieur. Cette énergie supplémentaire permet aux cellules cérébrales de libérer des neurotransmetteurs chimiques dans l’espace qui les sépare du neurone suivant. Cet espace entre les neurones s’appelle la synapse.

 

Après qu’un potentiel d’action se soit déclenché, les neurones environnants récupèrent les neurotransmetteurs qui se trouvent dans la synapse. Puis, une réaction en chaîne s’ensuit. Chaque cellule cérébrale libère des neurotransmetteurs pour transmettre le message. Une fois la commande exécutée, les neurotransmetteurs se décomposent, partent à la dérive ou sont récupérés par les vésicules synaptiques d’où elles proviennent.

 

Comprendre les sept principaux neurotransmetteurs

Bien que des douzaines de neurotransmetteurs soient connus, il en existe sept principaux qui appellent notre attention. Ils se classent en deux catégories, selon le type d’action qu’ils effectuent.

 

Certains neurotransmetteurs sont dits excitateurs, ce qui signifie qu’ils incitent les autres cellules à émettre des commandes. D’autres neurotransmetteurs sont considérés comme inhibiteurs, c’est-à-dire qu’ils bloquent les potentiels d’action et aident votre cerveau à mettre fin aux actions. Les deux types sont utiles et nécessaires au fonctionnement optimal de votre organisme.

 

Familiarisez-vous avec chacun des principaux messagers chimiques qui influent sur votre santé. Ils en font beaucoup pour faire en sorte que votre organisme et votre cerveau travaillent de concert.

 

Le glutamate

Cet acide aminé est courant dans votre alimentation et il agit comme un neurotransmetteur excitateur, en stimulant les neurones à émettre des commandes. Le glutamate ne se trouve pas uniquement dans l’alimentation; il est présent dans 90 % des synapses, faisant office de principal neurotransmetteur excitateur du système nerveux central.

 

Il suffit d’une petite quantité de glutamate pour exciter les cellules cérébrales avoisinantes. Lorsque les neurones fonctionnent adéquatement, tout le glutamate libéré par la cellule est récupéré par des molécules de transport du glutamate, ce qui assure que le taux de glutamate demeure faible dans la synapse.

 

En trop grande quantité, le glutamate peut être délicat à gérer pour le cerveau. En effet, les surplus peuvent surexciter les cellules, à un point tel que les neurones n’arrivent plus à rabaisser leur niveau d’énergie. Cet état d’excitation toxique peut mener les cellules à s’isoler et à cesser de fonctionner. Heureusement, ces protéines de transport sont là pour éliminer l’excès de glutamate et protéger votre cerveau en nettoyant la synapse après chaque potentiel d’action.

 

La neuroplasticité dépend également du glutamate. En effet, votre cerveau utilise le glutamate pour construire des voies entre les neurones, qui renforcent votre mémoire et vous aident à apprendre.

 

Le GABA (acide γ-aminobutyrique)

Si le glutamate est le messager chimique le plus excitateur, le GABA est alors son exact opposé. Ce dernier est un important neurotransmetteur inhibiteur. Il réduit l’activité dans le système nerveux central et bloque certains messages en provenance de votre cerveau.

 

Sans le GABA, votre cerveau serait sans cesse « allumé ». Vous avez besoin de GABA pour produire un effet apaisant qui vous ralentit. Il abaisse votre rythme cardiaque et votre tension artérielle. Le GABA vous aide à relaxer et à vous endormir. Les facteurs de stress normaux de la vie réagissent bien au GABA.

 

Prenez le temps de décompresser avant d’aller au lit. Le fait de réduire votre exposition à la lumière bleue peut favoriser la production de GABA dans votre cerveau. La respiration profonde et la méditation pleine conscience peuvent également stimuler la production de GABA, ce qui vous aide à abaisser votre stress et à vous endormir plus rapidement.

 

La dopamine

Le neurotransmetteur le plus captivant est sans contredit la dopamine. Et ce, en raison du rôle important qu’elle joue dans le système de récompense de votre cerveau.

 

La dopamine inonde la synapse entre les neurones lorsqu’un événement gratifiant se produit. C’est elle qui génère la montée de joie que vous ressentez lorsque vous atteignez un objectif ou accomplissez une tâche. La dopamine revigore votre cerveau et vous procure des sensations de plaisir.

 

Certaines drogues tirent avantage du système de récompense de votre cerveau. Elles stimulent le cerveau de manière à lui faire libérer une surabondance de dopamine, ce qui crée une sensation temporaire de plaisir, ou d’euphorie. Par contre, l’effondrement qui suit un pic de dopamine peut être brutal. Après coup, vous pouvez ressentir de la déprime, de la fatigue et un manque d’intérêt pour vos activités préférées.

 

Les drogues ne constituent pas le seul facteur qui risque d’altérer le taux de dopamine normal dans votre cerveau. Les activités qui créent une accoutumance comme les jeux vidéo, les jeux de hasard et le magasinage engendrent des sentiments d’euphorie similaires. Il peut être ardu de se débarrasser de ces habitudes en raison de l’afflux de dopamine dans votre cerveau. C’est pourquoi il importe de bien comprendre le mode de fonctionnement de la dopamine de manière à prévenir ce type de comportement.

 

La dopamine présente néanmoins de nombreux avantages. Elle vous garde éveillé et aide votre pancréas à libérer la quantité adéquate d’insuline après un repas. La dopamine coordonne également votre cerveau et votre organisme de manière à produire des mouvements volontaires. En effet, si vous êtes en mesure d’écrire votre nom, de taper à l’ordinateur et de conduire une voiture, c’est grâce à la dopamine.

 

L’adrénaline (épinéphrine)

Si vous avez déjà eu la frousse, vous connaissez la sensation causée par l’adrénaline – également appelée épinéphrine. Ce neurotransmetteur est responsable de la réaction de lutte ou de fuite de votre organisme.

 

L’adrénaline est produite par les glandes surrénales situées au-dessus de vos reins. Toutefois, ce messager chimique voyage à travers le système nerveux central pour hausser votre rythme cardiaque et apporter de l’oxygène à vos muscles rapidement.

 

Pourquoi auriez-vous besoin d’adrénaline s’il est peu probable que vous deviez réellement faire face à un scénario de lutte ou de fuite face à un prédateur qui vous poursuit? C’est parce que la vie quotidienne est remplie de situations qui nécessitent une réponse similaire, même sans que votre vie soit en péril.

 

L’adrénaline est le mécanisme de défense de votre organisme contre le stress. Si vous êtes en retard et craignez de rater l’avion, l’épinéphrine fait accélérer votre respiration et votre rythme cardiaque afin de vous permettre de franchir le contrôle de sécurité au pas de course.

 

Les parcs d’attractions assurent leur rentabilité en tirant parti de l’adrénaline. Ils misent sur la sensation d’exaltation que peut provoquer une dose d’adrénaline. Sous son influence, vous pouvez vous sentir agité dans une maison hantée ou avoir les mains moites dans des montagnes russes.

 

En outre, l’adrénaline améliore votre capacité à prendre des décisions. On peut en sentir l’effet quand on passe un examen à l’école. Les neurotransmetteurs comme l’adrénaline peuvent aider votre organisme à connaître la manière dont votre cerveau veut réagir à des situations stressantes.

 

La sérotonine

Laissons de côté le cerveau et tournons notre attention vers le tube digestif. La sérotonine est un important composé chimique du cerveau aussi à l’œuvre en grande partie dans l’intestin grêle.

 

La sérotonine présente dans votre système digestif favorise la sensation de satisfaction après les repas, régulant ainsi votre appétit. Lorsque vous consommez un aliment qui ne convient pas à votre système digestif, la sérotonine aide votre organisme à s’en débarrasser.

 

Des aliments avariés ou gâtés peuvent vous donner la nausée. Cette sensation est attribuable à l’action de la sérotonine qui, lorsque vous ingérez de la nourriture potentiellement toxique, incite votre cerveau à vous faire ressentir un malaise et aide votre organisme à évacuer rapidement les aliments en question.

 

La sérotonine fonctionne un peu différemment dans votre cerveau. Elle a une grande influence sur votre humeur et fait naître des sentiments de bien-être et de bonheur. La sérotonine favorise également un sommeil réparateur et règle votre horloge biologique.

 

Il peut arriver qu’un déséquilibre de la sérotonine survienne. Lorsque le cerveau ne produit pas suffisamment de sérotonine, vous risquez d’être d’humeur plutôt maussade et d’être en proie à l’insomnie. Vous pouvez également ressentir de la confusion et avoir des difficultés de concentration.

 

À l’opposé, il peut être encore plus dangereux d’avoir une trop grande quantité de sérotonine en circulation dans le cerveau. Certaines drogues illicites peuvent inciter le cerveau à libérer l’entièreté de la sérotonine stockée dans la synapse d’un seul coup. On appelle syndrome sérotoninergique ce pic soudain de sérotonine et l’effondrement tout aussi soudain qui s’ensuit. Ce phénomène peut entraîner de la paranoïa, altérer le jugement et affecter la mémoire. Par conséquent, assurez-vous de protéger les réserves de sérotonine de votre cerveau afin de maintenir cet équilibre délicat.

 

L’ocytocine

Le moment est venu de déboulonner certains mythes à propos de l’ocytocine. Ce neurotransmetteur n’est pas seulement « l’hormone de l’amour », et il est bien plus que le messager chimique de l’affection qui nous est habituellement présenté.

 

L’ocytocine est un neurotransmetteur puissant qui agit sur de nombreuses fonctions corporelles. Votre cerveau synthétise l’ocytocine dans l’hypothalamus et la libère par l’intermédiaire de l’hypophyse pour déclencher des réponses dans tout l’organisme.

 

L’ocytocine provoque les contractions utérines lors de l’accouchement. Ce même messager chimique favorise la création du lien affectif entre la mère et l’enfant immédiatement après la naissance. C’est également l’ocytocine qui permet l’allaitement et qui stimule l’écoulement du lait en provenance des glandes mammaires.

 

 

Que les hommes ne se sentent pas laissés pour compte – l’ocytocine joue un rôle important dans leur organisme également. En effet, elle aide le cerveau à établir des connexions de loyauté et de confiance, ce qui favorise la création de relations importantes avec les amis et les membres de la famille.

 

Ayez de la gratitude pour ce messager chimique la prochaine fois que vous interagirez avec vos proches. Votre organisme a besoin d’ocytocine pour être en santé physiquement et socialement pour vivre et pour aimer.

 

L’acétylcholine

Ce neurotransmetteur est le dernier de notre liste, mais il a été le premier à être découvert dans l’organisme humain. L’acétylcholine est unique, car elle agit directement sur vos muscles.

 

L’acétylcholine effectue son travail à la jonction neuromusculaire. C’est l’endroit où le système nerveux et les muscles se rencontrent. Lorsque l’acétylcholine est libérée par les neurones, les protéines réceptrices à la surface des fibres musculaires s’en emparent. Puis, la présence de l’acétylcholine déclenche un potentiel d’action ou une commande dans la fibre musculaire. Mais au lieu d’envoyer des messages à une cellule cérébrale, l’acétylcholine fait contracter vos muscles.

 

L’acétylcholine entre en jeu chaque fois que vous bougez vos muscles. Il peut s’agir de mouvements volontaires ou involontaires comme les battements du cœur ou les contractions du péristaltisme qui fait circuler les aliments dans votre tube digestif.

 

L’acétylcholine n’est pas uniquement responsable des mouvements musculaires. Cet important neurotransmetteur a également une influence sur les fonctions d’apprentissage et de mémorisation de votre cerveau.

 

Mettre en pratique vos connaissances sur les neurotransmetteurs

Maintenant que vous savez comment fonctionnent les neurotransmetteurs, vous pouvez envisager de mettre en place des moyens qui les aideront à contribuer de manière efficace à votre santé.

 

Prévoir un sommeil suffisant chaque nuit est une excellente façon de donner une pause à votre cerveau, gracieuseté du GABA.

 

La sérotonine préserve la santé de votre intestin en éliminant les aliments qui ne conviennent pas à votre système digestif. Donc, consommez des protéines en abondance afin de restaurer le taux de sérotonine dans votre tube digestif.

 

Vous pouvez faire augmenter la production d’ocytocine en prenant vos enfants dans vos bras et en passant du temps de qualité avec les personnes que vous aimez.

 

Vous pouvez également maintenir un taux de dopamine équilibré en surveillant les comportements qui risquent de créer une accoutumance et qui essaient de se glisser dans votre quotidien.

 

Prenez une minute pour considérer tout le travail effectué par les neurotransmetteurs dans votre organisme. À partir des battements cardiaques jusqu’à la respiration en passant par la digestion et la création de liens affectifs, ces messagers chimiques assurent la communication entre votre cerveau et votre organisme.


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